mardi 24 novembre 2009

Présentation de Dinafaë


Nom complet : Dinafaë
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Age : 27 ans
Yeux : bleus
Cheveux : blonds et courts
Classe de départ : Prêtresse de Valkazz
Alignement de départ : Chaotique neutre
Statistiques de départ :
Force 15
Dextérité 10
Constitution 14
Intelligence 15
Sagesse 18
Charisme 15

Marque de naissance : le Fermier

Histoire

Dinafaë est originaire de Caldraza, fille de paysans elle fût élevée par une mère aimante et un père sévère mais juste.

A 13 ans et selon la coutume dans son village natal elle devait se marier et quitter le cocon familial ... tout était prêt ... son prétendant était un beau jeune homme brave et fort du village voisin ... le temps était beau et les oiseaux chantaient ... la cérémonie allait commencée quand son village fut attaqués par des fanatiques d'une jeune religion monothéiste. Ce fut un carnage! Laissée pour morte elle fut soignée par la milice du seigneur local, mais son village avait été rasé.

Le seigneur la pris sous son aille, surement par honte de ne pas avoir su protéger son peuple et lui fit donner une éducation en adéquation avec ses aptitudes physiques naissantes. Elle fut enrôlée dans la garde et n'avait rien à envier aux novices si ce n'est l'amour qu'ils portaient aux armes. Ce n'est pas que Dinafaë n'aimait pas les combats ou les exercices de force brute, mais dès qu'il fallait apprendre à manier une arme cela ne voulait pas rentrer!

A 15 ans Dinafaë rêvait d'aventures ... enfin non, en fait elle rêvait de bataille et de vengeance! Elle parti donc seule pour la capitale et se mit à la disposition de Valkazz. Deux ans plus tard le Roi décréta que seule la religion monothéiste qu'elle haïssait serait légale à Caldraza. Dinafaë prit donc le chemin de Ghael et les armes contre sa patrie natale.

Et c'est après le passage des héros libérateurs qu'elle pu enfin revenir dans son pays!

Jugement


Un résumé carrément pas résumé

Le navire commençait à prendre l’eau de toute part et désormais les pirates ne cherchaient plus à prendre des vies mais à sauver la leur.
Siam continuait d’en faucher à tour de bras, une lueur frénétique dans le regard, faisant payer à tous ceux qui se croisaient son chemin les exactions dont elle avait été victime une semaine durant.
Son frère dut presque la forcer à rejoindre une autre embarcation où les attendaient déjà leurs compagnons. Dark Maria, qui maintenait toujours son sort de localisation, les enjoignit à la plus grande hâte.
« Le temps presse », asséna-t-elle. « Il faut empêcher mon père de s’emparer des œufs du kraken. ».
Guidés par la drow ils se dirigèrent donc vers l’île de corail, nouvellement émergée.
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Pendant ce temps, Deren tentait de déchiffrer le journal de leur ancien bourreau. Il finit bientôt par trouver la logique de cryptage des écrits qui y étaient consignés. Ils relataient la nécessité pour les drows de s’assurer d’un soutien maritime extérieur pour garder le contrôle de Crom Calaamar, eux-mêmes ne disposant pas de réelle flotte. Il racontait également sa prise de contact avec différents groupes de pirates (avec une mention succincte sur la naissance de Dark Maria) dont les Sea Harriers, la difficulté à s’en faire respecter et la frustration qu’il en concevait, ainsi que sa découverte de la pierre de Myrzuk, un des trois artefacts pouvant lui permettre de ramener l’île engloutie à la surface.
Ainsi cette histoire de bannissement de Revekhal n’était qu’une couverture…
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Les aventuriers avaient atteint l’île et posé pied à terre. Deren, comme à son habitude, se fondit dans les ombres, précédant ses compagnons de quelques foulées. Progressant rapidement, ils ne tardèrent pas à rencontrer des gardes homarides. Ceux-ci ne manifestaient pas d’agressivité à leur égard et, lorsque l’espionne elfe se présenta comme membre du Haut Conseil de Xoth Sarandi, acceptèrent même de répondre à leurs questions.
D’autres créatures, à forme de poulpe cette fois, les rejoignirent, et les prévinrent qu’ils pouvaient aller et venir à leur guise sur l’île, à une exception près : le Hall des Ames, cœur de la Cité, interdit à tout être vivant.
Tous furent pris du pressentiment que c’était précisément là où comptait se rendre leur adversaire. Ils se remirent donc en route sans plus tarder, accompagnés d’un des gardes et, lorsqu’ils arrivèrent devant les portes de la salle, virent leurs soupçons confirmés : celles-ci avaient littéralement été éventrées par un sort.
A l’intérieur, des bruits de combat se faisaient entendre.
Les Starborns s’apprêtaient à s’engouffrer dans la brèche lorsque le garde leur réitéra son avertissement : nul être vivant ne devait pénétrer ces lieux.
Il ne tenta toutefois pas de s’interposer lorsqu’ils outrepassèrent ses directives. Ils se rendirent alors compte qu’il s’agissait d’un golem, agissant comme il était conçu pour le faire : il était là pour avertir mais, en temps que représentants des Elfes, il ne pouvait les empêcher d’entrer.
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La salle était immense et sombre, faiblement éclairée d’une lumière malsaine. Les murs de corail semblaient comme souillés d’une substance poisseuse et luisante. Au fond de la salle, on pouvait distinguer péniblement deux ouvertures. Les bruits venaient de celle de gauche. Maria s’avança avec une froide détermination dans les yeux, brûlant elle aussi de se venger. Deren, toujours invisible, lui emboîta le pas, imité par ses frères d’armes. Il ne put s’empêcher de penser qu’elle était belle, même avec ce regard. Surtout avec ce regard, d’ailleurs.
Alors qu’ils progressaient, prêts à en découdre, un rayon jaillit du fond de la pièce en direction du drow. Ce dernier ne l’évita que par pur réflexe.
Une grosse sphère métallique roula vers le groupe et s’immobilisa devant eux. De multiples tentacules en jaillirent alors qu’une sirène se mettait à retentir.
« Maudits ! », souffla le voleur. « Nous avons omis de regarder où nous fichions nos sales pieds ! »
Pour être plus précis, il avait oublié de regarder.
Il se retourna juste à temps pour voir que Maria n’avait à aucun moment ralentit le pas et s’apprêtait à s’engouffrer dans le passage de gauche. Pendant ce temps, ses amis engageaient le combat avec la créature mécanique. Devait-il suivre la demie-drow ou les aider ? Il devait faire un choix. Et vite.
Ce fut celui de la confiance en la force de ses camarades, qu’il avait vu triompher d’ennemis autrement plus imposants. Sans un bruit, il partit à la suite de la Caldrazienne.
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Lorsqu’il la rejoignit, il vit l’origine du fracas des combats : Revekhal était aux prises avec une autre sphère métallique, accompagné par trois capitaines des Sea Harriers. De nombreux cadavres de leurs confrères jonchaient déjà le sol. Chose curieuse, certains pirates se combattaient entre eux.
Ca sentait mauvais. Très.
Il arrêta Dark Maria qui s’apprêtait à prendre part à l’affrontement.
« Attends un peu. Ca fait pas mal de menaces à gérer en même temps. Voyons si certaines n’auraient pas la bonne idée de s’entretuer, ça nous faciliterait le travail ».
Maria haussa les épaules pour manifester sa frustration, mais finit par écouter son congénère. Elle se dissimula à son tour et sortit une petite boîte de son havresac dont elle tira une étrange boule qui semblait vivante, pour la placer sur un carreau d’arbalète. Elle n’attendait plus que le signal de l’assaut, bien décidée à abattre son géniteur… Mais elle ferait en sorte qu’il souffre avant. Qu’il souffre beaucoup.
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La grande salle était désormais également le théâtre d’un combat acharné. Regdar et Dinafaë avaient été paralysés et regardaient, impuissants, les paladins lutter seuls contre la sphère.
Celle –ci semblait encaisser les coups sans broncher, et ripostait en lançant des rayons vers les serviteurs d’Umbel. Siam venait d’être frappée de plein fouet par l’un d’eux. Ses pensées se brouillèrent instantanément, comme balayées par un souffle de confusion.
Elle regarda autour d’elle, ne sachant que faire, ne reconnaissant plus ses amis de ses ennemis. Que faisait-elle seulement là ?
Edwin, frappé à son tour, sentit lui aussi ses facultés intellectuelles lui échapper. Puis il ne se rendit plus compte de rien. En fait il ne comprenait plus rien, ni qui il était, ni quelle était sa quête, ni qui ils traquaient. Il n’aurait plus su tenir le moindre raisonnement, ni procéder à la plus simple des additions. Il savait par contre que le truc brillant devant lui voulait lui faire du mal. Il allait taper dessus jusqu’à ce que le truc brillant arrête.
Regdar, quant à lui, toujours paralysé, sentit à l’intérieur de lui une petite voix pernicieuse, insidieuse, d’abord chuchotant, puis prenant peu à peu de l’assurance :
« Laisse-moi le contrôle. Fais-moi confiance. Je vais te sortir de là…
- Dégage. Je sais pas qui t’es, mais DEGAGE de ma tête !
- Sale butor. Je me demande pourquoi je prends la peine de parlementer avec un animal pareil. Tu vas me laisser le contrôle. Maintenant. »
Le corps du barbare fut comme pris d’un spasme alors qu’un autre esprit venait d’en prendre possession, celui d’un mage dont l’âme noire était confinée depuis des siècles. Il retrouva sa liberté de mouvement, le regard mauvais.
Siam fut bientôt elle aussi possédée.
Tous deux se tournèrent alors vers Edwin et déchaînèrent leurs sorts maudits sur le paladin.
Dinafaë, n’ayant pas remarqué ce renversement de situation avait trouvé un moyen d’endommager magiquement la sphère qui commençait à se fissurer.
L’énergie caractéristique d’un sortilège de dissipation balaya soudain la pièce, la privant de ses protections magiques. Mais cela voulait aussi dire que ses amis pouvaient de nouveau bouger !
Elle se retourna vers eux avec un sourire de soulagement mais ce qu’elle vit la glaça d’effroi. Ses trois compagnons la dévisageaient l’arme à la main, l’air peu amène. Elle comprit tout de suite qu’ils n’étaient plus eux-mêmes. Elle sut également qu’à quatre contre un, elle n’avait aucune chance.
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Dans l’autre pièce, Revekhal avait apparemment lui aussi été possédé car il venait de se retourner en direction de Maria, commençant à psalmodier, alors que certains capitaines se combattaient encore.
Deren réagit immédiatement, se frayant un chemin vers le mage et, le prenant à revers, lui asséna le coup le plus violent dont il était capable en y mettant toute la force de son bras, le pouvoir de sa fidèle Dhaerowbane qu’il avait spécialement préparée pour un tel affrontement et en y déversant toute sa haine.
Revekhal (ou tout du moins son enveloppe corporelle) fut plié en deux par la violence du coup, une plaie béante s’ouvrant entre ses omoplates, son incantation brisée. Il tenait néanmoins encore debout et fit mine de se retourner pour faire face à son agresseur lorsqu’un carreau vint se ficher dans sa nuque. L’étrange boule qui y était fichée s’anima et s’engouffra instantanément dans la plaie. Le drow porta la main à son cou, l’air terrorisé. Les muscles de son corps commencèrent à se contracter et il s’effondra, rigide comme le corail des murs alentour.
Dinafaë tentait de congédier les âmes hostiles des corps de se compagnons, sans trop du succès. Ils s’approchaient inexorablement, se préparant à l’achever. Ses protections envolées, ses sorts épuisés, elle se trouvait sans défense. Elle adressa une prière muette à sa déesse, s’apprêtant à la rejoindre. Celui qui contrôlait Regdar commença à lever sa hache quand il s’arrêta, stupéfait.
En fait, tous s’arrêtèrent.
Le corps d’Edwin semblait se nimber d’une aura lumineuse. Ses insignes, les insignes du dieu Umbel brillaient de mille feux, et l’intensité ne faisait que croître. Soudain comme tombée des cieux et traversant la voûte de la salle la lumière l’engloba tout entier. L’atmosphère semblait chargée d’énergie pure, un grondement sourd couvrant jusqu’aux cliquetis de la sphère.
Un hurlement strident s’échappa de la colonne de lumière, se faisant entendre malgré le bruit ambiant. La lumière s’arrêta alors.
Edwin, les yeux clos, était entouré d’une aura d’énergie dorée, ses insignes continuant de briller de la même teinte.
Il dégageait une impression de puissance si formidable que tous étaient figés. Sa présence semblait emplir la pièce toute entière. Lorsqu’il ouvrit les yeux, ceux-ci se révélèrent comme semblant d’or liquide pur.
D’une voix à la fois familière et pourtant si différente il dit d’un ton sans appel :
« Je suis Umbel. Justice va être rendue. »
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Inconscient de ce qui se passait hors de ce qui semblait être un laboratoire, Deren contemplait le visage tétanisé de Revekhal d’un air satisfait.
Il en avait presque oublié la sphère qui s’approchait de lui. Presque. Du coin de l’œil, il constata que les trois capitaines encore debout, l’un d’eux d’ailleurs en piteux état, avaient cessé de combattre et le dévisageaient, un sourire cruel aux lèvres.
Il évita les tentacules métalliques du gardien mécanique, et, ce faisant, il remarqua un détail étrange : la sphère possédait en son sein un compartiment translucide où on pouvait deviner des formes sombres et ovoïdes. Esquivant une nouvelle attaque il parvint à l’ouvrir d’un coup d’épée, révélant quatre œufs dont la coquille avait l’apparence noirâtre d’une roche volcanique.
Les âmes parasites venaient de là, il en était certain. Et pour valider son hypothèse, il fracassa le premier à sa portée.
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Les mages contrôlant Regdar et Siam s’échangeaient des regards inquiets, comprenant que la situation leur échappait. Qu’autant d’enveloppes corporelles à la fois aient pénétrés dans le Hall des Ames, après tant de siècles de captivité, avait été inespéré. Mais ils n’avaient vraiment pas prévu de se trouver face à un Avatar divin. Un Avatar d’une divinité loin de leur être favorable, qui plus est.
Comme si elle avait décelé leur hésitation, la sphère attaqua l’incarnation divine, les tirant de leur réflexion. Le paladin n’esquissa pas le moindre geste de défense lorsque les tentacules l’enserrèrent en délivrant de mortelles décharges électriques.
Il ne sembla pas en être affecté de quelque manière que ce soit. D’un coup d’épée presque machinal il balaya les tentacules, fissurant au passage la sphère qui se replia aussitôt. Il ne quittait pas le barbare et la paladin des yeux.
Ceux-ci se jetèrent sur lui avec une force où l’on sentait poindre le désespoir.
Tendant la paume vers sa sœur, Edwin sembla se concentrer un fugace instant. Il cligna simplement des yeux et le corps de Siam fut comme pris dans une tempête invisible. Un autre hurlement d’outre-tombe se fit entendre, plus fort encore que le précédent, et cette fois Dinafaë comprit d’où il venait : une nouvelle âme parasite venait d’être annihilée. Le corps de Siam tomba tel un pantin désarticulé.
Regdar porta un violent coup de hache à l’Avatar qui ne chercha pas à esquiver. Son armure encaissa le coup sans la moindre égratignure. L’incarnation divine tendit de nouveau la main. Le barbare, à son tour, s’affaissa devant une Dinafaë médusée.
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La lumière. Douce, chaude, rassurante. Siam ne s’était pas sentie autant en sécurité depuis… depuis toujours, en fait. Elle se sentait… comme dans le ventre de sa mère, pour autant qu’elle puisse se l’imaginer.
Plus de peur. Plus de colère. Plus de douleur.
Une voix qui ressemblait par certains aspects à celle de son frère mais en plus puissante, plus autoritaire, plus paternaliste aussi dans un sens, se fit entendre.
« Enfant… Tu as été jugée.
- Umbel ? » Elle sentait que quelque chose de grave venait d’arriver, et pourtant elle n’en concevait nulle frayeur. « Est-ce vous, Seigneur ? »
- Je suis bien celui que tu as juré de servir, sur ta vie. Mais tu n’as pas suivi mes préceptes, hélas. Tu as laissé ton jugement s’obscurcir par la soif de vengeance.
- Que m’est-il arrivé ?
- J’ai banni de ton corps les âmes qui n’étaient pas dignes de me représenter. Las, la tienne ne s’est pas révélée assez pure, assez droite pour y survivre.
- Je suis morte, alors ?
- Si tu parles de ton existence terrestre, oui. Mais si tu t’es égarée, tu m’as toujours servie avec dévotion. J’ai sauvé ton âme. Tu vivras pour l’éternité à mes côtés, en récompense de ta foi et de ton dévouement. Umbel accorde la gloire éternelle à ceux qui lui vouent leurs vies. C’est l’accomplissement et le sacrifice suprême auxquels tous mes serviteurs aspirent, pour lequel ils se sont préparés depuis qu’ils m’ont juré fidélité.
- Je suis prête, Seigneur, » souffla Siam avec la plus grande sérénité.
- Qu’il en soit ainsi. »
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Regdar n’aimait pas la lumière qui l’entourait. Bien trop aveuglante à son goût. Il ne savait pas où il était, du reste. Et il n’aimait pas ça non plus.
« Quel est le sens que tu donnes à ta vie ? » La voix qui se faisait entendre était dure, sans émotion. Elle n’avait pas l’air de plaisanter en tout cas.
- Qu’est-ce que j’en sais, moi » grommela le barbare. En voilà une question !
- Tu ferais bien d’y réfléchir. Et dès maintenant. Quel sens comptes-tu donner à ta vie ? » La voix semblait plus dure encore. Et peut-être un peu impatiente.
- J’ai une mission, » finit par dire Regdar. « Je l’accomplirai. Et j’abattrai tous ceux qui se dresseront sur ma route.
La voix sembla réfléchir quelques instants. Ou était-ce une éternité? Ca traînait en longueur en tout cas. Qu’elle se magne un peu !
- Bien, » reprit la voix. « Ta mission est celle de mon serviteur, aussi je t’épargnerai. Néanmoins, tu devras tout faire pour qu’il puisse triompher, et tu devras toujours garder à l’esprit que désormais tu es également à mon service, jusqu’à ce que ta tâche soit accomplie.
- Quoi ? Vous plaisantez j’espère ? Je suis au service de personne moi, je…
- Maintenant, va. »
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Regdar s’entendit hurler « Non mais qu’est-ce que… » avant de s’interrompre, et d’ouvrir les yeux. Plus de lumière blanche. Il était de retour dans la pièce qui puait le poisson pourri, et dans son corps qui plus est.
Il se redressa, cherchant encore à comprendre ce qui lui était arrivé. Par contre il pouvait constater une chose : il se sentait bien. En pleine forme. Toutes ses blessures avaient disparu, il se sentait presque… comme neuf. Même le cor au pied qu’il se traînait depuis une demie-lune avait disparu. La seule douleur qu’il ressentait provenait de son front. Il ressentait une vive brûlure dont il ne pouvait déterminer l’origine.
Il jeta un œil autour de lui. Non loin, Siam gisait à même le sol. Son visage était d’une pâleur extrême mais exprimait l’apaisement, le bien-être.
Dinafaë le dévisageait d’un air méfiant.
« Regdar ? C’est bien toi ?
- Et qui voudrais-tu que ce soit hein ? Qu’est-ce que vous avez tous avec vos questions débiles aujourd’hui ? »
Cette réponse sembla satisfaire la prêtresse qui se détendit.
Edwin, quant à lui, suivait la sphère métallique qui tentait de rejoindre dans de sinistres grincements de métal broyé la salle de droite. Il semblait toujours habité par l’esprit de son dieu.
Ses deux compagnons le suivirent jusque ladite pièce, stoppant net à l’entrée, interdits.
Des dizaines d’âmes errantes volaient en hurlant dans la pièce, cherchant un corps à s’approprier, tandis que des centaines d’œufs, certains brisés, jonchaient le sol. Quelques âmes tentèrent de s’en prendre à Edwin ; bien mal leur en prit : elles furent dissoutes en de lancinantes complaintes.
L’Avatar leva alors son épée au dessus de sa tête et prit une longue inspiration.
Son aura sembla exploser.
A nouveau l’air fut comme saturé de lumière et les compagnons, aveuglés un instant, durent se protéger les yeux pour comprendre ce qui se passait.
Les âmes errantes étaient en train d’être désintégrées toutes à la fois. La cacophonie de leurs cris d’agonie était à rendre fou le plus sage des chanoines. Cependant, elle fut bientôt couverte par un nouveau grondement, plus concret celui-là.
La voûte était sur le point de s’effondrer.
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Deren n’avait pu constater aucun changement après la destruction de l’œuf. Dépité, il attendait de pied ferme que les capitaines possédés se jettent sur lui, lorsque la première secousse se fit sentir.
Les pirates semblèrent surpris et, profitant de cette opportunité, le drow passa à l’action, transperçant de son épée l’adversaire le plus proche de lui.
Presque simultanément, un carreau abattit un second ennemi. Le survivant, se trouvant en infériorité numérique voulu s’enfuir mais Dhaerowbane fit une nouvelle victime.
« Allons nous-en, Deren », suggéra Dark Maria qui gagnait déjà la sortie.
- Une petite minute », protesta le drow en se jetant avidement sur le cadavre de Revekhal. Rien n’aurait pu l’empêcher de fouiller le magicien, eût-il risqué d’être enseveli vivant.
Une seconde secousse, plus forte, fit se détacher quelques pans de corail qui tombèrent à moins de trois pas du voleur.
« Une toute toute petite minute ».


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Le plafond s’écroulait de toute part et tous les aventuriers, hormis Edwin, étaient sortis de la salle, Regdar emportant le cadavre de Siam.
Quelques secondes avant que la pièce ne s’effondre totalement, le paladin reparut.
Il n’était plus entouré du moindre halo doré, et ses yeux semblaient avoir retrouvé leur couleur habituelle. Il semblait un peu perdu.
Son étonnement crût encore lorsqu’il vit sur le front de Regdar l’empreinte magique d’une balance, symbole du Dieu Umbel.
Enfin, son regard tomba sur la dépouille de sa sœur et ses yeux s’embuèrent de larmes.
Il allait demander des explications lorsque Dinafaë l’interrompit d’un « Plus tard. » Il acquiesca et suivit sans mot dire ses compagnons qui reprenaient déjà le chemin du navire.
L’île entière tremblait désormais, commençant lentement à s’enfoncer à nouveau dans l’océan.
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Maria et Deren fermaient la marche, silencieux également. La jeune femme arrêta le roublard en lui prenant le bras. Elle souriait.
« J’en ai fini ici, » dit-elle d’une voix douce. « Nos chemins se séparent. » Le drow eut un air déçu qui la fit sourire encore plus. « Néanmoins, » ajouta-t-elle, « je ne saurai exprimer toute la gratitude que j’ai envers toi pour m’avoir permis de me venger. Enfin.
- Je vois quelques façons de l’exprimer, moi, au contraire…
- Tu n’as pas eu assez d’action aujourd’hui ? » Elle le regardait d’un air faussement désapprobateur.
- Pas de celle que j’envisage, non.
- Ta route est encore longue et ta… récompense… devra attendre. Néanmoins si tes pas te ramènent vers Crescent City sache que ma demeure te sera toujours ouverte et mon hospitalité à la hauteur de ma reconnaissance. Reconnaissance dont voici un acompte. »
Elle lui tendit un anneau d’or fin, finement ouvragé, une flamme stylisée semblant incrustée dans le métal.
« Cet anneau te permettra d’invoquer un Efrit qui doit un Souhait à son maître. » Les yeux du voleur s’écarquillèrent comme s’il voyait la prêtresse avec une barbe. « Ne le gâche pas pour un vœu futile et, » elle se rapprocha de lui et lui déposa un rapide baiser sur la joue, « au plaisir. Vraiment. »
Elle se volatilisa avant que Deren eut le temps d’esquisser le moindre geste, le laissant seul et regardant béatement l’anneau de son amie.
« Allez courir après une fille qui se téléporte », grommela le drow en haussant les épaules.
Puis il mit l’anneau à son doigt et rejoignit ses compagnons sur le navire, contemplant tous ensemble l’île rejoindre les abysses.

mardi 17 novembre 2009

Retour à la liberté

Cette semaine, encore un double point de vue, c'est Byzance ^^

- Regdar -

Après notre frustrante captivité sur le bateau mère des pirates (pour rappel nous sommes partis en infiltration sur le bateau principal après avoir pris par les armes un des navires qui s'y amarrent, et au final... ça n'a pas super bien marché ^^) il était entendu que la reddition ne ferait plus partie de notre vocabulaire.

Après des jours et des jours de captivité et de "traitements privilégiés" nous étions au bord de l'épuisement, les soins que pouvaient donner nos compagnons étant compensés par des frappes plus intenses. Puis un jour après que nous ayons depuis longtemps perdu le décompte, le capitaine nous fait venir sur le pont. Au loin nous voyons une île qui est en train de jaillir de nulle part, cette partie là satisfaisait nos ennemis, la suite beaucoup moins, en effet l'île était accompagnée d'une gigantesque créature qui manifestement n'était pas très... amicale.

Nous profitons de la confusion générale qui s'ensuit pour tenter notre chance : nous arrachons nos entraves et nous dirigeons vers la tour où notre sens de starborn nous indique que se trouve notre équipement. Les rares qui se mettent sur notre chemin ont tôt fait de subir un sort funeste, survitaminés que nous sommes par ce retour à la liberté. Les portes de la tour ne nous resiste pas plus longtemps et nous gravissons les étages rapidement. Au 2éme nous sommes arrêtés par une vieille qui esaie de nous dissuader ce qui n'a, il faut bien le dire aucun effet. Deren reste avec elle pour la surveiller, à l'étage supérieur nous retrouvons le navigateur qui essaie de s'enfuir avec un sac qui doit surement contenir les pièces maitresses de notre équipement. Nous lançons simultanément nos armes vers lui, ce qui permet de lui faire lâcher son sac mais ne l'empêche pas de fuir. Nous récupérons notre matériel au plus vite, le feu de ma hache que par ma simple volonté je rallume pour la première fois depuis ce qui m'a parut une éternité me semble brûler plus intensément que jamais. Il reste un étage où nous retrouvons notre alliée d'un jour.

Pas le temps de s'attarder en effusions, 5 félins à la peau gélatineuse arrivent pour faire leurs griffes sur nous. Les coups pleuvent et les chats ne tiennent pas bien longtemps mais déjà Deren nous signale que la tour est probablement en flammes, et machinjesaispusonnom nous dit que grand-mère s'est enfuie. Je redescends au troisième étage et j'entreprends d'ouvrir une porte, charge à mes amis magiciens de trouver une solution pour qu'on ne s'écrase pas en l'empruntant. Avec un peu d'aide quelques secondes suffisent pour littéralement tailler une ouverture et le spectacle qui nous attend n'est guère rassurant : environ 250 marins les yeux rivés vers nous, une dizaine de balistes prêtes à tirer et au milieu de ça un énorme golem de pierre de plus de 4 mètres de haut. Maria nous réclame le heaume pour aller saboter le navire, charge à nous de gérer... le reste.

A vrai dire, je crois que nous n'attendions que ça. Les magiciens trouvent une solution pour nous faire descendre et nous maintenir un temps à l'abri du golem tandis que nous pouvons tailler en pièce les marins. Autour de nous s'accumulent des monceaux de cadavres tandis que nos visages s'empourprent du sang de nos victimes. Pendant ce temps Deren nous débarasse du Golem en empoisonnement non sans mal celle qui le contrôle. Des grondements sourds se font de plus en plus entendre, le bateau va bientôt sombrer, brûlé par les esprits de feu libérés par Maria. Un mur de force nous permet de rejoindre un bateau et d'éviter de cuire sur place.




Merci ami Barbounet!

- Deren... mais à la 3ème personne -


La tour n'était plus qu'à quelques pas et la troupe s'y engouffra avec la frénésie typique des aventuriers cherchant leur matos (c'est-à-dire au bord de l'hystérie collective).
De fait, le rez-de-chaussée rempli de squelettes sous cloche de verre ne les intéressa pas car ils se sentaient tout nus sans leur équipement, et donc bien moins pressé d'en découdre avec d'éventuels morts-vivants...
Une autre momie... euh une mamie en pleine méditation les attendait au premier.
Elle s'avéra être la Madraque, chef des Sea Harrier, et nullement démontée par l'irruption d'un troupe d'aventuriers frénétiques.
Devaient-ils la tuer? La prendre en otage?
"On s'en branle, on continue, le matos bordeeeeeel" fut l'avis général, le voleur étant missionné de garder la vioque avec laquelle il eut une discussion fort courtoise (manquaient plus que le thé et les petits gâteaux)

A l'étage supérieur les Starborn trouvèrent ENFIN leur équipement, ainsi que Revekhal qui tentait de s'enfuir en emportant quelques objets magiques. Bien mal lui en prit... Alors qu'il était sur le point de se téléporter, il se mit à marmonner, tel le facteur dans 'Les Visiteurs' : "C'est des malades... c'est des malades..." car voyant cela, nos héros lui balancèrent tout ce qui leur tombait sous la main: épée, sabre, hache d'abordage, poule ou saucisson d'elfe. "C'est des malades!" cira-t-il une dernière fois en disparaissant, non sans laisser tomber son sac d'objets.

Les aventuriers pouvaient désormais se rééquiper, leur moral regonflant à bloc.
Deren, ayant laissé à Nimian la surveillance de la vieille, trouva le journal intime du Drow et, au dernier étage, Dark Maria qu'il délivra espérant qu'il aurait pas à l'attacher pour se la f... euh, espérant qu'elle allait bien.
La salle contenait également un coffre doté d'un piège que le voleur activa, mourrant dans d'atroces souffrances... ah ben non en fait, tout allait bien. Il trouva une carte topographiques en 3D de toutes les mers connues, ce qui s'avèrerait sans doute d'un grand intérêt pour Georges Pernoud ou pour toute exploration maritime ultérieure (et ça doit valoir des pépéttes).

Cinq tigres baveux (bon c'est pas exactement ça mais la description semblait s'en rapprocher) firent irruption dans la pièce mais les aventuriers eurent tôt fait de les transformer en descentes de lit.

Une odeur de fumée monta aux narines des compagnons: la tour brûlait!
Tandis que le groupe cherchait à descendre en 4ème vitesse le barbare décida de détruire un mur était plus rapide. Comme souvent avec ce groupe, la solution bourrin s'avéra effectivement la meilleure ^^ et ils percèrent bientôt tous ensemble un trou dans un mur.

Dehors, plus de cent cinquante marins les attendaient, ainsi qu'une dizaine de balistes et un golem de pierre de quatre mètres de haut.
Maria proposa de rejoindre la salle des machines pour la saboter. Le heaume de téléportation changea donc une nouvelle fois de mains.
La-madame-elfe-qu'on-devait-délivrer-mais-dont-j'ai-oublié-le-nom (qu'on appelera Zobi pour faire court) créa grâce à son chouette Batôn de Pouvoir retrouvé un mur de force incliné pour que le groupe descende de la tour en toboggan.

5 contre 150, un pari fou?

Un pari pris néanmoins. Ils ne se rendraient plus jamais, dussent-ils en mourir... (ne serait-ce que pour plus risquer de perdre leurs jolies zarmures^^)
4 contre 150 même car le voleur partir en volant traquer la gentille mamie hippie.
Zobi, Nimian et Pyro restèrent quant à eux en haut de la tour pour s'occuper des balistes.
Palouf, Paloufette, Barbarounet et Roberto la Prêtresse se jetèrent à corps perdu dans la mêlée, cette dernière pouvant pour la première fois bourriner à loisir (ah c'est qu'on en avait entendu parler de la double colonne de feu :D)
Les Paladins tailladaient encore et encore, un pirate tombant à chaque coup d'épée. Le barbare moissonnait la foule des ennemis à grands coups de hache, tandis que Roberto (tu m'excuses LoX je connais pas son nom) créait de grandes zones de vide calciné au milieu des ennemis, faisant encore plus de dégâts que ses acolytes.

Mais malgré leur bravoure ils risquaient de ployer sous le nombre, et le golem approchait sur un disque de Tenser gigantesque...

Pendant ce temps le voleur volant avait retrouvé la maîtresse du golem, la Madraque, dûment escortée.
Il tenta de lui jeter la capsule du poison qui avait failli l'anéantir quelques instant plus tôt; son lancer était presque parfait mais c'est à moment précis que le sonotone de la mémé se détacha et tomba par terre. Elle se baissa pour le ramasser et la fiole de poison s'écrasa un peu plus loin, n'ayant pour seul efffet que de signaler la présence d'une ennemi à la magicienne qui lança une image-miroir pour se protéger.
Le roublard commençait sérieusement à estimer ses chances de survie à zéro et se faisait dans les chausses. C'est presque en désespoir de cause qu'il lança une zone de ténèbres sur l'ancêtre, puis un filet qui la saucissonna comme une paupiette, l'empêchant de lancer des sorts et lui permettant de déterminer sa vraie cible des miroirs.
Il tenta de l'achever d'une flèche empoisonnée mais comme certains vieux pendant la sécheresse de 2003 elle refusait de mourir.
Deren dût l'achever d'un coup d'épée, le poison finissant par faire un effet plus que dévastateur.
Il fouilla le cadavre, trouvant des objets ma foi fort intéressant qu'il rangea précieusement dans sa popoche avant de reprendre son filet dont il avait grandement sous-estimé l'efficacité...
Le golem, le sort de disque étant rompu, s'effondra avec fracas sur le pont du navire, manquant de le faire chavirer.

Ca et là, des lattes du pont commençaient à s'élever du bastinguage.
Maria avait elle aussi réussit sa part : libérer les efrits qui alimentaient les moteurs.
Nul doute qu'elle avait su tirer parti de sa position de force pour leur arracher d'inestimables faveurs...

Captifs

Cette séance nous avons eu droit à un double point de vue, chanceux que nous sommes!


- Edwyn -




J'étais resté sur le bateau pour protéger les marins afin de prévoir une retraite et attendre le retour de notre drow préféré.

Suite à la capture du groupe une escouade de pirate a pris d’assaut le navire. J’ai dû me rendre pour éviter que tous nos marins se fassent tuer.

S’en suit une magnifique partie de cache-cache avec raven sun spike et notre drow.

Il finit par se rendre suite à diverses tentatives pour nous faire evader car la vie de plusieurs de ses amis était menacée et il ne savait plus quoi faire pour nous sauver.

Pendant ce temps on discute avec l’elfe capturée; on apprend que le chef des pirates veut faire remonter une île pour s’allier avec le kraken et ainsi se rabibocher avec les drows

Il pense même à nous offrir à ces frères en guise de bonne foi.

Par un excès de vanité il nous fait mettre des colliers pour inhiber nos pouvoirs magiques et nous contrôler, suite à cela il nous fait monter sur le pont pour l’admirer en train de faire remonter l’ile.

Mais là une surprise surgit de l’océan : le gardien placé là par les elfes des siècles auparavant se réveille et attaque le bateau.

Ce qui ne manque pas de semer la panique sur le pont. Nous avons saisi l’opportunité pour nous débarrasser de nos colliers et envoyer les marins reprendre un bateau pour nous en aller pendant que nous allons récupérer nos biens dans la tour.

Nous avons vu le bâtard de drow navigateur en chef utiliser un portail pour fuir le combat avec la grosse bébête et certainement nous affronter dans la tour mais cela c’est au prochaine épisode ^^



Hop, mais voilà que Deren souhaite intervenir!

Résumé intéressant mais qui ne rend pas grâce à L'EXCEPTIONNELLE capacité de... fuite du drow (moi) qui a réussi à exaspérer notre ami Revekhal...

Je complète donc pour entretenir ma légende personnelle .

Pendant que mes compagnons tentaient (pour une fois) une manière autre que bourrine j'étais parti avertir Dark Mariah de l'avancée de mon enquête sur son père, ayant "emprunté" le heaume de mon pote le mage.

N'est pas espion qui veut... les Starborn ont certes réussi à s'emparer d'un bateau pirate, mais pour ce qui est de se faire passer pour eux, on repassera!

La demie-drow fut très intéressée par les nouvelles et me donna quelque équipement avant de me renvoyer sur le bateau, en promettant de me rejoindre très vite... Manifestement elle était impatiente d'en découdre et cela présageait d'une réunion familiale plus houleuse que les miennes encore! (Nd Greg : oui je parle bien des réunions de MA famille ^^)

Revenu sur le bateau je tombais à ma grande surprise sur des pirates en train de fouiller le bateau...
Et là, moi, grand Prince des Ombres, de la dissimulation et de la modestie, je ne pus réfréner un "oh les cons!" qui signala immédiatement ma position aux ennemis (c'est à peu près ça que donne un 2 sur le D20 hein MJ?).
Heureusement je fus prompt à avaler une potion d'invisibilité suprême qui me ... (NDA : euh, ça existe pas "soustraire" au passé simple? http://www.la-conjugaison.fr/du/verbe/soustraire.php ben alors?) permis de me soustraire aux regards.
Sauf que.

Une personne, une seule personne semblait me voir malgré ma protection magique.

D'après sa description, cela ne pouvait être que Revekhal Sunspite lui-même. Il commença à psalmodier une incantation que je reconnus être un sort de Cage de Force... J'eus le réflexe de lancer un sort d'Etat Gazeux en réponse, ce qui me permis de phaser à travers le sol, échappant au sort adverse.
Je me cachais dans une des innombrables cabines et Dark Maria finit par me rejoindre. Ensemble, nous partîmes en quête de mes compagnons.
Compagnons qui, pendant ce temps se faisaient torturer par un Revekhal agacé par ma fuite...
Les retrouver était une chose, les délivrer en était une autre... et il semblait impossible d'ouvrir leur cage-poisson-golem-truc sans la gemme adéquate.
De toute façon ils semblaient bien plus préoccupés par la récupération de leur équipement (sur le point d'être détruit) que par leur propre sort...

J'aurais dû flairer le piège.
A peine le matos était-il retrouvé que nous fûmes victimes d'un sort de pétrification. J'y résistais, au contraire de Maria. Impossible de voir la provenance du sort, par contre son lanceur était tout trouvé. Des tentacules jaillirent pour m'immobiliser mais je parvins à m'en défaire et à me téléporter en compagnie de la nouvelle Vénus de Crescent City, échappant de nouveau à son père fou de rage.
La laissant dans un endroit sûr je me mis prestement en quête d'un marin pour lui voler sa gemme.
Une fois cette affaire expédiée je revins devant la geôle vivante.
Elle était désormais gardée par des félins surnaturels que je ne sus identifier. J'utilisais un serviteur invisible pour créer une distraction. J'avais encore déjoué mon adversaire!
Je tentai à nouveau d'ouvrir la porte grâce à la gemme... Mais ce que j'ignorais, c'était qu'il fallait également le nom du golem...
AAAAARGH!
Je repartis en quête d'un matelot pour lui tirer les vers du nez. J'appris pas mal de choses sur les pirates mais pas ce qui m'intéressait, je me débarassai donc de lui après m'être un peu défoulé lors d'une séance de torture express mais ô combien délectable...
Mais soudain une voix résonna dans le bateau :

"Sois présent dans 5 minutes sur le pont ou deux de tes compagnons mourront."
Ce n'est pas que je sois sentimental, mais j'ai encore besoin d'eux pour notre mission... Je cachais donc mon équipement avant de me rendre.

Revekhal exultait. Il faut dire que je l'avais vraiment fait tourner en bourrique! Il planta avec un plaisir sadique une dague empoisonnée dans mon abdomen en gardant son regard dans le mien.
Je fis le fier à bras aussi longtemps que possible mais je ne tardai pas à perdre connaissance, mon sang se répandant sur le pont.

Le reste a été raconté par mon palouf préféré.

En tout cas, pour ma prochaine séance de torture sur un aventurier, si je veux le faire parler je sais que je ne dois pas le harceler physiquement mais plutôt le menacer de détruire son équipement

Résumé de chez résumé...

(Où l'on voit qu'une paloufette, ça raconte pas sa vie...)

- Tila'la -

On y et allé (ND Deren : sur le bateau dont nous projetions de nous emparer), on les a torchés et puis c'est nous qui sommes dans la mouise puisque l'on
est enfermés au fond d'un bateau dans une gueule de poisson qui parle
avec sur le bateau beaucoup de pirates, mais on a retrouvé l'elfe (ND Deren : l'informatrice)
Eh oui on est forts.



Merci Paloufette pour ce résumé des plus complets ^^