mardi 17 novembre 2009

Retour à la liberté

Cette semaine, encore un double point de vue, c'est Byzance ^^

- Regdar -

Après notre frustrante captivité sur le bateau mère des pirates (pour rappel nous sommes partis en infiltration sur le bateau principal après avoir pris par les armes un des navires qui s'y amarrent, et au final... ça n'a pas super bien marché ^^) il était entendu que la reddition ne ferait plus partie de notre vocabulaire.

Après des jours et des jours de captivité et de "traitements privilégiés" nous étions au bord de l'épuisement, les soins que pouvaient donner nos compagnons étant compensés par des frappes plus intenses. Puis un jour après que nous ayons depuis longtemps perdu le décompte, le capitaine nous fait venir sur le pont. Au loin nous voyons une île qui est en train de jaillir de nulle part, cette partie là satisfaisait nos ennemis, la suite beaucoup moins, en effet l'île était accompagnée d'une gigantesque créature qui manifestement n'était pas très... amicale.

Nous profitons de la confusion générale qui s'ensuit pour tenter notre chance : nous arrachons nos entraves et nous dirigeons vers la tour où notre sens de starborn nous indique que se trouve notre équipement. Les rares qui se mettent sur notre chemin ont tôt fait de subir un sort funeste, survitaminés que nous sommes par ce retour à la liberté. Les portes de la tour ne nous resiste pas plus longtemps et nous gravissons les étages rapidement. Au 2éme nous sommes arrêtés par une vieille qui esaie de nous dissuader ce qui n'a, il faut bien le dire aucun effet. Deren reste avec elle pour la surveiller, à l'étage supérieur nous retrouvons le navigateur qui essaie de s'enfuir avec un sac qui doit surement contenir les pièces maitresses de notre équipement. Nous lançons simultanément nos armes vers lui, ce qui permet de lui faire lâcher son sac mais ne l'empêche pas de fuir. Nous récupérons notre matériel au plus vite, le feu de ma hache que par ma simple volonté je rallume pour la première fois depuis ce qui m'a parut une éternité me semble brûler plus intensément que jamais. Il reste un étage où nous retrouvons notre alliée d'un jour.

Pas le temps de s'attarder en effusions, 5 félins à la peau gélatineuse arrivent pour faire leurs griffes sur nous. Les coups pleuvent et les chats ne tiennent pas bien longtemps mais déjà Deren nous signale que la tour est probablement en flammes, et machinjesaispusonnom nous dit que grand-mère s'est enfuie. Je redescends au troisième étage et j'entreprends d'ouvrir une porte, charge à mes amis magiciens de trouver une solution pour qu'on ne s'écrase pas en l'empruntant. Avec un peu d'aide quelques secondes suffisent pour littéralement tailler une ouverture et le spectacle qui nous attend n'est guère rassurant : environ 250 marins les yeux rivés vers nous, une dizaine de balistes prêtes à tirer et au milieu de ça un énorme golem de pierre de plus de 4 mètres de haut. Maria nous réclame le heaume pour aller saboter le navire, charge à nous de gérer... le reste.

A vrai dire, je crois que nous n'attendions que ça. Les magiciens trouvent une solution pour nous faire descendre et nous maintenir un temps à l'abri du golem tandis que nous pouvons tailler en pièce les marins. Autour de nous s'accumulent des monceaux de cadavres tandis que nos visages s'empourprent du sang de nos victimes. Pendant ce temps Deren nous débarasse du Golem en empoisonnement non sans mal celle qui le contrôle. Des grondements sourds se font de plus en plus entendre, le bateau va bientôt sombrer, brûlé par les esprits de feu libérés par Maria. Un mur de force nous permet de rejoindre un bateau et d'éviter de cuire sur place.




Merci ami Barbounet!

- Deren... mais à la 3ème personne -


La tour n'était plus qu'à quelques pas et la troupe s'y engouffra avec la frénésie typique des aventuriers cherchant leur matos (c'est-à-dire au bord de l'hystérie collective).
De fait, le rez-de-chaussée rempli de squelettes sous cloche de verre ne les intéressa pas car ils se sentaient tout nus sans leur équipement, et donc bien moins pressé d'en découdre avec d'éventuels morts-vivants...
Une autre momie... euh une mamie en pleine méditation les attendait au premier.
Elle s'avéra être la Madraque, chef des Sea Harrier, et nullement démontée par l'irruption d'un troupe d'aventuriers frénétiques.
Devaient-ils la tuer? La prendre en otage?
"On s'en branle, on continue, le matos bordeeeeeel" fut l'avis général, le voleur étant missionné de garder la vioque avec laquelle il eut une discussion fort courtoise (manquaient plus que le thé et les petits gâteaux)

A l'étage supérieur les Starborn trouvèrent ENFIN leur équipement, ainsi que Revekhal qui tentait de s'enfuir en emportant quelques objets magiques. Bien mal lui en prit... Alors qu'il était sur le point de se téléporter, il se mit à marmonner, tel le facteur dans 'Les Visiteurs' : "C'est des malades... c'est des malades..." car voyant cela, nos héros lui balancèrent tout ce qui leur tombait sous la main: épée, sabre, hache d'abordage, poule ou saucisson d'elfe. "C'est des malades!" cira-t-il une dernière fois en disparaissant, non sans laisser tomber son sac d'objets.

Les aventuriers pouvaient désormais se rééquiper, leur moral regonflant à bloc.
Deren, ayant laissé à Nimian la surveillance de la vieille, trouva le journal intime du Drow et, au dernier étage, Dark Maria qu'il délivra espérant qu'il aurait pas à l'attacher pour se la f... euh, espérant qu'elle allait bien.
La salle contenait également un coffre doté d'un piège que le voleur activa, mourrant dans d'atroces souffrances... ah ben non en fait, tout allait bien. Il trouva une carte topographiques en 3D de toutes les mers connues, ce qui s'avèrerait sans doute d'un grand intérêt pour Georges Pernoud ou pour toute exploration maritime ultérieure (et ça doit valoir des pépéttes).

Cinq tigres baveux (bon c'est pas exactement ça mais la description semblait s'en rapprocher) firent irruption dans la pièce mais les aventuriers eurent tôt fait de les transformer en descentes de lit.

Une odeur de fumée monta aux narines des compagnons: la tour brûlait!
Tandis que le groupe cherchait à descendre en 4ème vitesse le barbare décida de détruire un mur était plus rapide. Comme souvent avec ce groupe, la solution bourrin s'avéra effectivement la meilleure ^^ et ils percèrent bientôt tous ensemble un trou dans un mur.

Dehors, plus de cent cinquante marins les attendaient, ainsi qu'une dizaine de balistes et un golem de pierre de quatre mètres de haut.
Maria proposa de rejoindre la salle des machines pour la saboter. Le heaume de téléportation changea donc une nouvelle fois de mains.
La-madame-elfe-qu'on-devait-délivrer-mais-dont-j'ai-oublié-le-nom (qu'on appelera Zobi pour faire court) créa grâce à son chouette Batôn de Pouvoir retrouvé un mur de force incliné pour que le groupe descende de la tour en toboggan.

5 contre 150, un pari fou?

Un pari pris néanmoins. Ils ne se rendraient plus jamais, dussent-ils en mourir... (ne serait-ce que pour plus risquer de perdre leurs jolies zarmures^^)
4 contre 150 même car le voleur partir en volant traquer la gentille mamie hippie.
Zobi, Nimian et Pyro restèrent quant à eux en haut de la tour pour s'occuper des balistes.
Palouf, Paloufette, Barbarounet et Roberto la Prêtresse se jetèrent à corps perdu dans la mêlée, cette dernière pouvant pour la première fois bourriner à loisir (ah c'est qu'on en avait entendu parler de la double colonne de feu :D)
Les Paladins tailladaient encore et encore, un pirate tombant à chaque coup d'épée. Le barbare moissonnait la foule des ennemis à grands coups de hache, tandis que Roberto (tu m'excuses LoX je connais pas son nom) créait de grandes zones de vide calciné au milieu des ennemis, faisant encore plus de dégâts que ses acolytes.

Mais malgré leur bravoure ils risquaient de ployer sous le nombre, et le golem approchait sur un disque de Tenser gigantesque...

Pendant ce temps le voleur volant avait retrouvé la maîtresse du golem, la Madraque, dûment escortée.
Il tenta de lui jeter la capsule du poison qui avait failli l'anéantir quelques instant plus tôt; son lancer était presque parfait mais c'est à moment précis que le sonotone de la mémé se détacha et tomba par terre. Elle se baissa pour le ramasser et la fiole de poison s'écrasa un peu plus loin, n'ayant pour seul efffet que de signaler la présence d'une ennemi à la magicienne qui lança une image-miroir pour se protéger.
Le roublard commençait sérieusement à estimer ses chances de survie à zéro et se faisait dans les chausses. C'est presque en désespoir de cause qu'il lança une zone de ténèbres sur l'ancêtre, puis un filet qui la saucissonna comme une paupiette, l'empêchant de lancer des sorts et lui permettant de déterminer sa vraie cible des miroirs.
Il tenta de l'achever d'une flèche empoisonnée mais comme certains vieux pendant la sécheresse de 2003 elle refusait de mourir.
Deren dût l'achever d'un coup d'épée, le poison finissant par faire un effet plus que dévastateur.
Il fouilla le cadavre, trouvant des objets ma foi fort intéressant qu'il rangea précieusement dans sa popoche avant de reprendre son filet dont il avait grandement sous-estimé l'efficacité...
Le golem, le sort de disque étant rompu, s'effondra avec fracas sur le pont du navire, manquant de le faire chavirer.

Ca et là, des lattes du pont commençaient à s'élever du bastinguage.
Maria avait elle aussi réussit sa part : libérer les efrits qui alimentaient les moteurs.
Nul doute qu'elle avait su tirer parti de sa position de force pour leur arracher d'inestimables faveurs...

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