mardi 5 octobre 2010

Ode aux compagnons défunts (ou presque)


- Deren -

Sur la tombe_ de mes compagnons
Je compose cette oraison
Qui raconte un combat épique
Contre une pieuvre maléfique

Pour sauver le monde des hommes
De mes congénères à peau sombre
Il nous faut détruire_ les Tours d'Ombre
Se dressant dans tout Jehannum

Or l'armée des Elfes ne peut
Par leurs vaisseaux ni leur voiliers
Franchir le grand portail de feu
Qui permet les flots traverser

Car Omorrog, vile_créature
Briserait là leur aventure
De la porte il est le gardien
Et des intrus brise les reins

Après bien des préparations
Avec nos alliés marins
Des elfes, des tritons, des ondins
Nous convînmes d'une_ diversion

Tandis qu'ils affrontaient sans peur
Les acolytes du Kraken
Nous pûmes passer en douceur
Et parvenir à lui sans peine

Mais le fiélon nous attendait
Et des surprises_ nous réservait
Edwin voulant briser le Mal
Déclencha un piège infernal

Prisonniers, privés de magie
Et risquant de mourir noyés
Nous allions devoir guerroyer
Tout en étant à sa merci

Jusqu'à la voûte je nageais
Tentant de passer au dessous
Mes camarades_ me protégaient
Et pour moi enduraient les coups

Dans une lutte hélas tragique
Résistèrent, fiers et héroïques
Dragon, Paladin et Prêtresse
Ne cédant pas à la détresse

Quand je me libérais enfin
Je sentis le Pouvoir en moi
Et je fus capable_ cette fois
De briser le dôme_ cristallin

Mais il était hélas trop tard
Car Dinafaë n'était plus
Sa peau avait le teint blafard
De ceux pour qui la lumière_ chût

Le Dragon s'enfuit de justesse
Prenant du Dauphin la vitesse
Edwin acheva l'ennemi
Mais à bout de forces périt.

Je vous ramenais, Amis morts
Au Node saint, notre foyer
Car vous pourriez ressusciter
Et la vie regagner vos corps

Demain vous serez, compagnons
En mon aimable compagnie
A la tête de cent nations
Pour vaincre enfin la tyrannie.

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