mardi 8 février 2011

Fouette-moi !





Ca ne pouvait pas être éternellement la fête à Mémé : à la suite de la simulation contre le Surfer D'Argent, les FF nous ont invité cordialement mais fermement à regagner Denver.

Les héros rentrent au bercail, attention les filles !

Mais point de comité d'accueil triomphal, pas un journaliste, rien. Bon... en même temps, on était partis en toute discrétion... Pour notre prochaine session à New-York, je préviens CBS, NBC, ABC et toutes les chaînes nationales avec un acronyme à trois lettres.
Par contre, notre absence, elle, n'est pas passée inaperçue...

Aux infos locales, des analystes se foutent ouvertement de nous en notant notre passivité face aux actes criminels qui continuent de secouer la cité. Braquages, vols à la tire, agressions... Apparemment nos chers habitants s'attendent à pouvoir sortir dans les ghettos la Rolex au poignet, avec à chaque fois un membre de la Freak Force pas loin pour leur sauver les miches.
Jet est d'avis de les envoyer péter, arguant qu' "on a pas que ça qu'à foutre". Je ne suis pas loin de partager son avis mais il faut la jouer "opération séduction aux Caraïbes" . Blast et moi décidons d'aller proposer nos services à la police, histoire de montrer notre bonne volonté. Eclipse, de son côté, préfère aller voir le maire pour savoir s'il a des infos sur les enlèvements récents.

Les flics se sont plutôt montrés coopératifs, nous demandant même un moyen de nous contacter... J'ai eu envie de lui dire de laisser un message sur la hotline des Fantastiques, mais il n'aurait pas compris la private joke.

Après ce "retour à la dure réalité" niveau 1, aka "Vous n'êtes pas encore des stars bandes de trouffions", le niveau 2 : "retourne à l'école feignasse".

C'est un peu rude, j'avoue.

Par chance, cela signifie également la reprise des entraînements de football. Après avoir dû sauver des centaines de personnes en manipulant la terre, inscrire un Touchdown c'est comme affronter successivement un Coréen puis un Guatémaltèque à Starcraft 2 : la balade des gens heureux (copyright Gérard Lenormand, very famous in the United States).

Nous passons la soirée à patrouiller pour rentrer dans les bonnes grâces du Denverite moyen.

Le lendemain, contrôle de Bio. Pas trop eu le temps de réviser si ce n'est en matant la combo string-taille-haute/pantalon-taille-basse de Suzy Miller, mais je limite plutôt bien la casse.

A la pause déjeuner un autre spécimen intéressant de la gent féminine se rappelle à notre bon souvenir : Sarah, toute en charme, vient minauder auprès de (mince il s'appelle plus JJ ce gnome, argh !) pour le remercier de son aide sur un gros DM, et auprès de moi pour me proposer de faire partie de son équipe pour les olympiades universitaires ayant lieu l'après-midi même. J'ai dû zapper ça sur le tableau d'information... Je ne me sens pas le coeur de lui refuser. Ni le coeur, ni la tête , ni une quelconque partie de mon anatomie d'ailleurs. J'en serais proprement incapable à vrai dire, et c'en est troublant... Toujours est-il que non seulement je promets de participer, mais en plus j'embarque mes petits camarades... sans leur demander leur avis d'ailleurs.

La démocratie, c'est pour les noobs.

Pour ma part je m'inscris en gym et en lutte : un peu trop peur de me faire griller sur les épreuves de vitesse... Si je me surveille pas je risque de leur mettre 15 ou 20 mètres dans la vue comme pour rire !
Je livre aux différents agrès une prestation convaincante (sans être exceptionnelle) qui m'assure toutefois une première place.
En lutte je me fais vite sortir par un de mes coéquipiers de foot. Il semble d'ailleurs prendre un malin plaisir à affirmer sa domination ! Je me retiens de ne pas le retourner comme unemerde crêpe Wahou... Je vais même jusqu'à simuler une blessure à la cheville pour qu'on arrête de me relancer pour les épreuves de course (Actor's Studio inside).

Jet cartonne au saut à la perche et se rétame méchamment aux sauts en longueur et en hauteur. Je suis à l'infirmerie lorsque qu'Ethan et Victoire concourent, je ne sais donc pas comment ils s'en sont sortis.

A la fin de l'après-midi, je rejoins les autres et les résultats tombent : deux équipes sont à égalité, dont la nôtre.
Les juges sont en train de nous expliquer la suite des événements quand j'entends Victoire nous dire :
"Les gars, c'est pas normal... Y'a un truc pas cool qui va arriver. Et c'est pour tout de suite."

Je me replie discrètement vers les gradins pour me planquer aller chercher mon costume. Un message s'affiche sur l'écran géant du stade :

"Freak Force, nous savons que vous êtes là."

Lorsque je reviens (une poignée de secondes plus tard), 3 humanoïdes sont en train d'arriver en volant vers le terrain : apparemment on dirait un robot de combat, un mutant (probablement, ou alors il va prendre cher) et ce qui semble être un cyborg. Mes compagnons sont déjà prêts également, tandis que les autres étudiants commencent déjà à se disperser comme des Roms autour de Brice Hortefeux. Sur l'écran on peut lire :
"Vous n'avez aucune chance contre nous quatre. Nous sommes venus... pour vous tuer"

alors que les nouveaux arrivants atterrissent près de nous.

L'un d'eux est un énorme robot surarmé. Je l'entends dire à son chef "Dysfonctionnement stratégique. Donner notre nombre exact rend caduc le camouflage de notre équipier invisible.
- Mais tu peux pas la fermer ?" s'insurge l'intéressé. De grands stratèges, en effet...
Je n'ai pas l'intention de m'en laisser compter :
"Vous nous cherchiez ? Vous nous avez trouvés... Mais pour ce qui est de nous tuer ça risque d'être un peu plus dur que prévu !
- Euh, Meteor ?
- Oui, Eclipse ?
- D'où tu parles en notre nom toi ?
- C... comment ça ?
- Non mais, genre, t'es notre chef ou quoi ? T'as pris leadership comme compétence au moins ?
- Bah non mais je vais pas non plus vous consulter pour chaque réplique...
- Ouais, ben dans ce cas, tu parles à la première personne du singulier ! Et si on doit faire une déclaration commune, on en discute et on vote pour savoir qui s'en charge !
- ...
- Euh..."
, tentent d'intervenir nos potentiels meurtriers, "vous le dites si on vous gêne hein ?
- Ah oui pardon... Bon OK... Alors A LA GUEEEERRE !
- Et d'où tu décides qu'on part à la guerre toi...
- PLUS TARD ECLIPSE !"


Nos assaillants sont les premiers à agir en mitraillant à la ronde. Par chance pour les étudiants encore présents (les mous du bulbe quoi) les réflexes d'Ethan sont excellents et il parvient à arrêter tous les projectiles métalliques, c'est-à-dire l'intégralité des tirs à l'exception de celui provenant d'une espèce de canon de chair qui vient de sortir de l'épaule (beurk) de celui du milieu. Le chef sans doute : le chef, il est toujours au milieu. En tout cas, qui qu'il soit il a touché sa cible : Jet, en l'occurrence.

Eclipse évite de justesse une attaque invisible, trois marques de griffes parallèles (ou péremptoires, ça marche aussi) apparaissant sur son costume laissant deviner un soutien-gorge type Petit Bateau blanc et rose. Elle se téléporte un peu plus loin, étant la seule en mesure d'affronter un adversaire indétectable.

Sarah gît au sol, souffrant apparemment d'une cheville (mais elle pour de vrai, si ça tombe). Le Goldorak s'apprête à lui tirer dessus mais je parviens in extremis à la protéger d'un dôme de terre.
Ethan tente de soulever par magnétisme le droïde, sans résultat. Jet se met en position de vol mais rien ne se passe, hormis qu'il a l'air très con, le bras en l'air comme ça...

Il parvient quelques instants plus tard à s'envoler en direction du gars du milieu, mais le gros robot se retrouve (apparemment contre son gré) sur sa route. Jet se retrouve stoppé net comme Vil Coyote s'écrasant dans un mur. C'est la caution humoristique de notre groupe, c'est déjà ça...

De mon côté je ne fais guère mieux : je tente d'abord de boucher les canons de nos agresseurs avec de la pomme de terre mais cela ne semble pas les empêcher de tirer. J'envoie ensuite une boule d'énergie vers la boîte de conserve mais celle-ci (la boule, pas la boîte) s'arrête à quelques centimètres de sa cible ! Globalement, nous sommes pour l'instant neutralisés alors que nos assaillants, de leur côté, continuent de vider leurs chargeurs. Eclipse fait des tentatives sonores infructueuses ou contrées, Jet peine à se servir de son électricité... Seul Ethan parvient à faire des dégâts significatifs avec une rafale psy.
Bref ça semble bien mal barré.

Et alors ? Et alors ?
Zorrooooo est arrivééééé en la présence d'une créature ailée tout de noir vêtue et à l'apparence bonnasse évoquant une créature démoniaque. Coup de bol, elle semble plutôt de notre côté car elle claque un monumental coup de fouet que l'on croit au départ pour Eclipse, mais qui a en fait pour effet de faire apparaître son adversaire auparavant invisible qui grimace de douleur...
Le combat prend alors une autre tournure, d'autant qu'Eclipse me prie de me dévouer pour prendre des baffes (puisque j'encaisse mieux que les autres...).

L'homme au canon tire une énorme décharge qui met à la fois notre râleuse de service ainsi que celui qu'elle affrontait KO.
Je décide pour ma part de lui faire avaler ses dents à vitesse grand V, et vu les trois tours qu'il fait dans son slip sans toucher l'élastique, il ne s'y attendait pas !

Je tente d'aider Jet qui a enfin réussi à lancer sa décharge... sur un adversaire immunisé (well done dude), et qui utilise donc son pouvoir ultimz : arrêter les pains avec son nez. Je retente un 1/4 cercle avant + A pour lancer un Hadoken mais je me rate encore (pouvoir de con). Je lui fonce dessus et il me fait un blocage digne de Barthez devant Ronaldo à la finale de la coupe du monde 1998.

Soudain je me sens comme étouffé... Tout l'air autour de moi semble avoir disparu. Je me retourne pour constater que l'androïde (plutôt discret jusque là) semble la cause de mon mal-être (le doigt d'honneur qu'il me fait me semblant un indice concluant). J'ai encore assez de vitesse pour lui botter les fesses et une mandale XXL a raison de lui (comme quoi, comme dirait le prophète : "Si c'est bourrin, c'est bien"). Tiens, je me rends compte qu'il s'agit en fait d'un mec en armure : les cyborgs ne crachent pas leurs dents. Et accessoirement, c'était lui le chef, en fait. Bah ça alors !
Pendant ce temps le robot a vu son bras sectionné par le fouet de notre providentielle alliée. Seul et désarmé, ses chances se sont de fait considérablement réduites, comme la taille de ses membres d'ailleurs.
Retour à la case toaster pour lui.

Tandis que Jet est déjà sur pied (y'a pas à dire, la régénération c'est classe), nous nous tournons vers la guerrière en noir qui se présente sous le nom de Succube.
Nous avons des tas de questions à lui poser... Ainsi qu'à nos agresseurs.

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