mardi 25 janvier 2011

Here comes the Silver Surfer...


L’entraînement auprès des 4 Fantastiques a duré tout l’après-midi. Franchement, bosser dans ces conditions, c’est le pied ! Ils ont vraiment un complexe de malade avec tout ce qu’il fait pour progresser. On sent la différence, d’ailleurs : grâce à leur matos et leurs conseils, chacun d’entre eux se découvre un peu mieux et nous parvenons à mieux comprendre nos pouvoirs.
De mon côté j’ai également testé et développé mon pouvoir sur la terre, ainsi que mes capacités d’apprentissage et mes résistances psychiques.

Red m’a d’ailleurs révélé que mon analyse de sang indiquait que j’avais encore une capacité latente… J’ai passé un long moment à chercher ce que cela pouvait être, quand je me suis souvenu de l’épisode de la poubelle que j’avais fait exploser.
Je réitère donc ma tentative avec un mannequin distant… Un drôle de picotement me parcourt le bras et une balle d’énergie semble en jaillir, détruisant la cible. Kamehameha !

A la fin de la journée nous sommes tous EX-PLO-SES… Sauf Lester qui grâce à son pouvoir de régénération est, lui, capable de récupérer en quelques instants ; c’est d’ailleurs le seul qui accepte l’invitation de la Torche d’aller en boîte. Nous les laissons avec plaisir s’éclater sur le dancefloor, n’ayant pour notre part que deux souhaits : une bonne douche chaude et pouvoir nous effondrer comme des larves dans un lit douillet.

La nuit est réparatrice mais de courte durée. Le réveil fait un peu militaire, par chance ce n’est pas le cas du petit déjeuner qui s’avère aussi copieux que ce à quoi on pouvait s’attendre en sachant que la Chose serait de la partie !

Une fois cette sympathique petite collation terminé, Red nous emmène dans la salle d’entraînement.
Il nous a prévu une simulation aux petits oignons pour nous permettre de bosser en équipe, ce qui nous fait cruellement défaut pour l’instant.

C’est la première fois que nous allons faire ce genre d’exercice tous ensemble et en costume, j’espère qu’il y aura moyen d’avoir une photo souvenir !

Le programme commence.

Nous nous retrouvons soudainement dans une espèce de fête foraine sur la côte. Pour ce que j’en connais, on dirait New York, mais difficile d’en être sûr.

Quelques personnes semblent surprises de nous voir costumés, mais la plupart ne nous calculent même pas, trop absorbés par les manèges ou la dégustation d’une pomme d’amour.

Vous savez quoi ? J’a-do-re les attractions ! J’en oublierais presque que nous ne sommes probablement pas là pour un tour de montagnes russes. Ces couleurs, cette ambiance festive… Hey ! Y’a même de la pêche aux canards !
« Meteor ? » Je ne prête pas attention, à vrai dire je ne suis pas encore habitué à mon nom de code…
… et aussi un palais des glaces, trop bien !
- Howard ?
… Rhôô un train fantôme, obligé je le fais !
- HOWARD !

Je réagis et m’aperçois que tous mes camarades regardent quelque chose derrière moi. Quelque chose qui a pas l’air cool.

Je me retourne et effectivement…

Dans le ciel, un point lumineux qui se rapproche. A très grande vitesse, suffisamment pour qu’on reconnaisse l’être galactique qu’on appelle le Surfeur d’Argent. Impressionnant, mais à la limite, pour l’instant c’est le cadet de nos soucis. Ce qui pose problème, c’est plutôt la conséquence de son arrivée : une lame de fond causée par son passage et qui se rapproche des côtes. Du parc, plus précisément. Sale temps…

La priorité est pour moi claire : protéger les civils. Je me sers de mon tout nouveau tout beau pouvoir de contrôle sur la terre pour altérer la digue et la soulever encore un peu plus. Ethan (il faut que je m’habitue à dire Blast…) la renforce avec de l’acier pris sur une attraction en réparation. Il nous faut nous y reprendre à plusieurs fois, tant la zone à protéger est vaste. Je ne crois pas avoir autant puisé dans un de mes pouvoirs… mais des vies sont en jeu, je ne peux me permettre de caler.

Lester et Victoire (Jet et Eclipse… rha la la c’que c’est dur !) vont de leur côté tenter de parlementer avec le Surfeur, tandis que la déferlante arrive droit sur nous. La digue prend cher mais tient, même si elle est en partie submergée.
Des trombes d’eau emportent les stands les plus fragiles, par chance la plupart des visiteurs ont déjà eu le temps de fuir, excepté ceux qui sont dans un manège.
L’un d’eux d’ailleurs montre des signes de faiblesse : la grande roue commence à tanguer dangereusement !
Je modifie le sol autour des pylônes principaux tandis qu’Ethan la stabilise avec son magnétisme avant de la faire descendre doucement : l’évacuation n’en sera que plus rapide.

Nous n’avons pas le temps de nous féliciter de ce sauvetage qu’une nouvelle déferlante se profile à l’horizon, bien plus haute encore que la précédente. Ils font QUOI Eclipse et Jet ?

Ce dernier revient vers nous pour nous aider à évacuer les visiteurs restant tandis que la vague s’écrase sur la digue, la détruisant au passage. Au moins aura-t-elle tenu suffisamment longtemps pour éviter le pire… Je suis toutefois balayé par une énorme vague qui m’emporte, parvenant in extremis à m’accrocher à une structure plus lourde.

Mes autres camarades s’en sont mieux tiré : Jet vole, Blast a fait surnager un wagon de montagne russe et Eclipse s’était téléporté… ailleurs.

Lorsque j’émerge des flots, le Surfeur a disparu. La simulation s’arrête et je me retrouve sec et accroché au mur…

Les FF nous rejoignent dans la salle pour débriefer avec nous, lançant divers enregistrements. Ils semblent satisfaits de nos réactions, étant donné que nous avons eu le réflexe de penser à la protection de la population avant d’aller castagner (un adversaire qui de toute façon nous aurait surclassés…). C’est vrai qu’il nous faut encore travailler la cohésion, cela dit, et penser à utiliser nos pouvoirs de la manière la plus appropriée.

Cela dit, pour une première contre le Surfeur d’Argent, l’un des êtres les plus puissants qui soient, nous sommes unanimes : on s’est pas mal débrouillés !

1 commentaire:

Eddie a dit…

Partie de scénar piquer à JM HOF pour le surfer et la fête forraine.

Mais qui a dit qu'on ne pouvais repandre ce que l'on trouve Bon !

Et puis comme Julien ne reviens pas cela n'ai pas genant.