mercredi 14 avril 2010

Semi-échec



- Deren -

Nous explorons successivement les différents passages, en commençant par celui situé à notre niveau.
Nous parvenons dans une chambre de petite fille. En son centre siège une fillette rêveuse qui se révèle très vite complètement timbrée. Zemillac (c'est son nom) alterne entre des phases d'une timide douceur et d'une agressive malfaisance.
Entre deux crises elle nous en apprend néanmoins beaucoup sur la généalogie de Bastirak : ce dernier, ainsi qu'elle-même et leur demi-frère Aserak sont tous demi-dragons (respectivement blanc, argent et rouge).
Aserak a été enfermé par Bastirak car considéré comme instable et dangereux... Ca doit être de famille.

Flairant la gamine puissante j'essaie de la monter contre son frère magicien, mais c'est peine perdue.

Nous la laisons au milieu de ses poupées et prenant le chemin du haut, là où se situe la prison d'Aserak.

Chemin faisant nous passons par un tunnel... Donc les parois se referment brusquement, manquant de broyer mes compagnons (personnellement j'ai préféré y aller en volant). Fort heureusement, notre prêtresse est une culturiste qui s'ignore, et utilise son pouvoir de Starborn pour empêcher cela. Pratique quand même!

Nous parvenons à une plate-forme comprenant deux éléments notables : la première est effectivement ce qui semble être une prison, la seconde... son gardien! La cryohydre à douze têtes qui nous fait face a l'air joueuse.
Personnellement je suis presque à court de sorts, donc le choix de mes compagnons de ne rebrousser chemin ne me choque pas. Je reste néanmoins persuadé que relâcher un sociopathe demi-dragon dans l'antre d'un magicien aurait constitué une diversion de choix.

Ne reste donc plus qu'une espèce de toboggan de glace qui conduit au coeur de la citadelle...
Je laisse mes petits camarades retomber en enfance (dans mon enfance à moi, les jeux consistaient à éviter de se faire dévorer par des araignées géantes) et continue de privilégier la voie des airs.

Nous arrivons dans une étrange salle munie de six miroirs. Ces derniers semblent être des observatoires vers d'autres lieux : nous y voyons notamment la cryohydre, le filon de ténébrum, plusieurs endroits inconnus... Le dernier miroir semble différent des précédents. Dinafaë l'effleure pour s'en assurer...
Mauvaise idée. Elle se retrouve happée dans une espèce de blob qui entreprend de la digérer consciencieusement, avant de se déployer dans la pièce.
Regdar, malgré son aversion pour les blogs, est l'un des premiers à réagir, mais il se retrouve bien vite absorbé à son tour, tandis que notre prêtresse phase vers l'étage du dessus, en sécurité.

Lady Azbeth ne sait que faire devant un tel adversaire, je tente pour ma part de lancer une boule de feu sur la créature mais celle-ci me retourne mon sort, ce qui me donne une nouvelle occasion de bénir mes réflexes.
Je décide de me dévêtir et, me lançant un sort de protection contre l'acide, je m'apprête à plonger dans la masse visqueuse pour aider le barbare quand celui-ci parvient à se libérer.
Il est entièrement nu (ce qui permet d'infirmer une légende couramment admise sur les orques) et démuni, seule sa hache de Starborn ayant résisté aux sucs digestifs.

Dans les miroirs, nous voyons apprêtés Bastirak, sa soeur et trois drows; je reconnais en l'un d'eux un fameux combattant dont le nom m'échappe, mais à la réputation et à la faux tristement célèbres. Nous devinons sans peine qu'ils se dirigent vers nous.

Regdar, par pudeur ou par honte, s'est téléporté jusqu'au node de Xoth Sarandi, et Dinafaë est toujours à l'étage supérieur.
Avec Lady Azbeth n'ayant plus comme sorts que Cuisson de Dinde Améliorée et Invocation de Slip Kangourou, il ne reste plus qu'Edwin le Palouf et moi, ce qui est un peu léger...
Je me téléporte en dehors du château avec l'elfe, bientôt rejoint par la prêtresse qui a récupéré quelques documents au passage, en attendant de regagner magiquement Xoth Sarandi à notre tour.

Pendant ce temps Edwin a une idée lumineuse : il utilise son heaume de téléportation pour atteindre le dépôt de ténébrum, en prélever un morceau, puis repartir aussi sec.
Je serai toujours admiratif des résultats que peut produire la combinaison d'un bon sort et d'un peu d'imagination. Chapeau bas, petit paladin, je me promets de ne pas te chambrer sur ton attitude risible pendant au moins deux jours (heureusement deux jours, ça passe vite).

De retour à Xoth Sarandi, nous rapportons le morceau de Ténébrum au Conclave qui va pouvoir travailler à la réalisation de son arme anti-Tour de Ténèbres.

Nous nous jurons également de revenir plus tard parler du pays à Bastirak, certains par frustration d'avoir fui, plutôt en ce qui me concerne parce que je suis convaincu qu'il y a bien des merveilles à récupérer dans le château d'un mage puissant...

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