mardi 18 août 2009

Opération Ninja

Après avoir été négocier dans le sentier pour revendre leurs pin's parlants et autres cailloux glanés ça et là, l'équipe des joyeux bourrins mue par l'instinct de leur elfe à gps d'épée intégré se retrouve sur les quais de la ville, s'intéressant de près à un bateau à l'apparence elfique.

Le moine, l'elfe et le barbare ayant joué récemment à Shinobi se mettent en mode ninja pour s'infiltrer sur le bateau.

Deux grimpent le long des amarres et un troisième passe par l'ancre, histoire de faire son original...

Tel une agile petite gazelle le barbare arrive sur le pont discrètement lui aussi, se révélant être une vraie petite ballerine quand le besoin se fait sentir.

Le moine fait un brillant coup de Jacky Chan sur un ou deux matelot, les immobilisant pour le coup et l'elfe après s'être débarassé sans peine d'un garde aussi se retrouve côte à côte avec le petit rat de l'opéra de 120kgs qui vise en direction d'un groupe de 2 moussaillons, attendant soit du renfort pour continuer l'infiltration discrète, soit du grabuge pour passer dans un mode plus poétique qu'il connait bien.

Sans mot dire l'elfe se place silencieusement à côté du bourrin à l'arbalète lourde et décoche une flèche millimétrée qui dans dans un bruissement feutré se loge dans le premier des 2 marins.

Dans le même temps, la corde en poil de fion de l'arbalète de barbounet casse et au lieu d'entendre un petit sifflement et que le carreau se plante dans le deuxième marin, on entend un juron etouffé en orque suivi de la séquence suivante :"BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM SHCLAAAAF !!!!" composé de la course vers le marin suivi du coup d'épée qui tranche le marin comme une entrecôte cuite à point.

Apparemment personne n'a rien entendu, l'elfe et le moine sont consternés et le barbare adresse un "scusez !" muet à ses camarades.

Les gardes neutralisés l'exploration reprend, ils tombent face à une porte dans laquelle se trouvent une bonne vingtaine de matelots assoupis. Ils bloquent prudemment la porte de l'extérieur et poursuivent.

Ils se retrouvent face à une porte verrouillée par ce qui est vite identifié comme étant une rune explosive... Très dangereux de tenter de la désamorcer, le moine et l'elfe passent discrètement par l'extérieur et escaladent pour atteindre la fenêtre de la pièce.

Pendant ce temps Barbounet tente de réfléchir, intrigué par cet étrange verrou...

McGyver aux longues oreilles ouvrent la fenêtre discrètement et plus facilement qu'une boîte de sardines et s'apprête à décocher une flèche dans celui qu'il identifie comme étant Petit Bâtard, son nouveau meilleur ami voleur d'épée.

Barbounet arrive très rapidement au bout de sa réflexion et d'après les déductions de ces camarades sur le verrou décide d'aller chercher un des matelots assomés pour le jeter sur la porte à titre expérimental bien sur.

Pendant ce temps le couteau suisse à la peau noire lance sa flèche, le moine rentre, profite de la surprise pour attaquer (enfin, faire un peu de air fighting ^^). En guise de riposte le maitre des lieux lance une boule de feu en direction de son congénère qui en plus d'avoir vu Shinobi a également vu Matrix et nous fait une magnifique esquive Bullet Time qui laisse le mec pantois avec la machoire inférieure un peu plus proche du sol.

Entendant que ça commence à chauffer, Barbounet teste son idée qu'il estime brillante du haut de son +0 en intelligence lance son p'tit marin ! Hourra la porte vole en éclats (oui le marin aussi mais bon... ^^) et il peut faire son entrée fracassante juste à temps pour entendre le combat se terminer !

Ils sont rapidement (et bruyamment) rejoints par leur collègues en armures, tout le monde se met à deviser dans la pièce, fouillant, inspectant, se concertant sur ce qu'il faut faire, etc.

Ce faisant le barbare au regard si doux se rappelle qu'il y a un Disney Land potentiel un étage plus bas. Il s'éclipse donc pour s'approcher du dortoir des marins et il entend que ça s'agite.

Il ôte le verrou extérieur de la porte et sort sa nouvelle super épée-torche-gazinière et son briquet pour l'enflammer tel un gros frimeur qu'il est. Sauf que au lieu d'être intimidés, les marins sont tous morts de rire en le voyant, probablement parce que essayer de faire peur avec un grand sourire jusqu'aux oreilles c'était pas une idée géniale.

Qu'à cela ne tienne, en levant les yeux au ciel le barbare range son épée et accueille comme il se doit le premier marin qui s'approche, lui mettant les deux oreilles du même côté, son côté artiste surement.

Après avoir mis la tête en plusieurs épisodes des 5 ou 6 plus téméraires, les autres redeviennent plus calmes et se massent dans le fond du dortoir, assez surpris de voir le barbare fouiller dans leurs affaires et en extirper d'un air suspect quelques vieux caleçons pas propres (1 en fouille pour rappel)...

Le reste de la nuit se déroule sans encombre, parce que "tant que ça se bat pas, y pas d'encombres.

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